C'est une habitante des lagunes côtières. Elle est assez grande : environ 40mm. Elle affectionne les prairies inondées et les étendues de laitues d'eau. Toute noire, ses taches à la base des ailes sont assez larges. La seule confusion possible serait avec Erythemis plebeja, qui a l'abdomen beaucoup plus effilé.
Erythemis attala Macouria 23 décembre 2012
C'est le début de la saison des pluies. Ce mâle, guettant une visiteuse ou un rival, s'est laissé approcher. Plus tard, il devient beaucoup plus farouche.
Il est tout noir, à part ses pièces anales qui sont claires. Assez farouche, on l'observe assez rarement de près, même là où il est fréquent.
Erythemis attala Macouria 30 avril 2012
C'est une des rares fois où une femelle s'est laissée photographier. Tout occupée par sa ponte, elle ne s'est pas enfuie. Le reste du temps, elle est très, très discrète.
La femelle, comme celle de la plupart des espèces d'odonates, est beaucoup plus discrète que le mâle. Elle est reconnaissable à ses deux taches blanches sur l'abdomen. Les mâles immatures présentent les mêmes marques avant de s'assombrir.
Erythemis attala Macouria 22 décembre 2012
Queques mâles étaient perchés dans les herbes. Soudain, après un peu d'agitation, j'ai surpris cet accouplement, d'abord en vol, puis pendant un peu moins d'une minute, posé.
L'accouplement est rapide, moins d'une minute. Après s'être réuni en vol, le coeur se pose dans l'herbe ou les buissons. Ensuite il se sépare et le mâle s'éloigne rapidement, laissant la femelle pondre seule.
Grandes libellules à l'abdomen très renflé à la base.
Brachymesia et Erythemis comptent parmi les genres qui s'observent le plus en Guyane. On les rencontre souvent au bord des eaux ensoleillées. Ce sont de redoutables prédateurs.