C'est une espèce découverte dans les savanes de Trou poissons par Marceau Minot en 2014. Depuis elle a été retrouvée savane des pères à Kourou puis à Macouria. Toujours dans des pripris à Eleocharis. Depuis elle était présentée sur ce site sous le nom : Micrathyria sp. A. Depuis le 1er décembre 2017, elle a un nom, en hommage à Marcel Wasscher, spécialiste des odonates du Surinam qui a beaucoup contribué à la connaissance de odonates tant en Europe que dans les Guyanes.
Avec un peu moins de 30 mm elle n'est pas très grande. La forme des taches du septième segment abdominal : étirées et presque rectangulaires ainsi que les lignes claires sur les autres segments abdominaux la rendent bien reconnaissable. Mais c'est surtout le milieu où on la rencontre qui est caractéristique. Elle semble ne fréquenter que les pripris à éléocharis, les étendues de "joncs" si caractéristiques des savanes de Guyane. Pour ces raisons, il est possible qu'elle soit endémique de la Guyane française. En tout cas, elle n'a jamais été rencontrée au Surinam ou dans un autre pays.
Kourou 12 août 2014
Elle venait probablement d'émerger parmi les Eleocharis interstincta.
La femelle, ici une jeune, a des dessins sur le thorax et l'abdomen très semblables à ceux des mâles, juste un peu plus étendues. Adulte, ses yeux deviennent bleus comme ceux des mâles mais leur partie basse est blanche.
Libellules à grandes taches claire sur le septième segment abdominal
Argyrothemis, Dythemis, Elga, Micrathyria et Nephepeltia présentent toutes des taches claires sur le dessus de l'abdomen. Chez chacune de ces espèces, celles du septième segment sont plus étendues. Micrathyria est parmi elles le genre le plus nombreux avec 15 espèces recensées en Guyane.