Erythrodiplax basalis Kirby, 1897
C'est une petite espèce (moins de 35mm), très fréquente dans les fossés, y compris en ville. Elle peut facilement passer inaperçue car les dessins de son corps constituent un bon camouflage.
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C'est une petite espèce (moins de 35mm), très fréquente dans les fossés, y compris en ville. Elle peut facilement passer inaperçue car les dessins de son corps constituent un bon camouflage.
Erythrodiplax basalis
Macouria
6 juillet 2012
Ce jeune mâle mature surveille son domaine : un bord de canal aux berges boueuses. Dès qu'un rival s'approche, il le chasse sans pitié.
Le mâle se reconnait à la tache sombre à la base de ses ailes postérieures qui est bordée par une bande nacrée, bleutée. Son abdomen est noir, plus ou moins taché de jaune. Sur le front, il a deux petites taches jaunes, juste en dessous de l'implantation des antennes.
Erythrodiplax basalis
Cayenne
6 juillet 2012
Elle chassait sur un talus, à quelques mètres d'un canal. Elle a déjà pondu : l'extrémité de son abdomen est couverte de boue.
La femelle est plus terne que le mâle et les taches basales des ailes sont ocres. Sa lame vulvaire est bien développée mais plus droite que chez Erytrodiplax fusca.
Erythrodiplax basalis
Cayenne
4 janvier 2013
Le mâle accompagne la femelle pendant la ponte, la survolant ou se posant just'à côté.
La ponte se déroule sous la surveillance attentive du mâle est dure deux à trois minutes. Ensuite la femelle s'éclipse dans les herbes de la rive. Le mâle reste là, perché, à attendre une autre visiteuse.
Erythrodiplax est le genre le plus représenté de ce groupe en Guyane. C'est aussi dans ce genre que se trouvent les espèces les plus fréquentes : Erythrodiplax fusca, Erythrodiplax basalis et Erythrodiplax umbrata.